20 Avril 2010
Dunes d'Oursi
Promenade vers le nord du Burkina Faso
Grande chance, bien que nous soyons en février, pas de vent de sable, c’est très agréable, même pas chaud, très belle ballade avec Sylvain un excellent chauffeur et un très bon véhicule.
Les pistes sont bonnes, bien entretenues, pas de difficulté de circulation.
Le circuit : Koudougou, Ouagadougou, Dori, Oursi, Gorom-Gorom, Aribinda, Djibo, Ouahigouya,Koudougou.
Bani, curieuse ville aux sept mosquées, d’aspect anciennes, mais pourtant très récentes. La plus grande a perdu son minaret dans la tourmente.
Les enfants vous attendent pour vendre le produit de leur petit artisanat :
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Belle jeune fille Peul
Après Bani, arrivée à Dori où nous passons la nuit pour un départ avant la chaleur vers Gorom Gorom et Oursi.
La piste est protégée par des arbustes pour éviter l'avancement des dunes et son enssablement.
Cette région sahélienne s'étend jusqu'au Niger et au Mali. Les populations peuls sont installées depuis des siècles. Les touaregs et les bellas nomades ont du mal avec le respect des frontières administratives qui ne correspondent pas aux besoins de survie des ces peuples et de leurs troupeaux.
Habitat peul
Les troupeaux au point d'eau en route pour le grand marché aux bestiaux. Beaucoup de bovins, de moutons, de chèvres et même des chameaux.
Le marché de Gorom Gorom a lieu tous les jeudis, très coloré et animé il rassemble toutes les populations de la région. Les femmes sont parées de leurs plus beaux atours. Chose curieuse, il n'y a pas beaucoup de bruit même s'il y a de l'animation.
en route pour le marché
Le trajet est rapide de Gorom Gorom à Oursi, nous sommes dans le sahel :
La population de la région constituées de peuls, de touaregs, de bellas vit surtout de l'élevage.
attelage d'ânes pour le transport
jeunes peuls
Ecole d'Oursi
Terrain de jeu : la dune
Dune soleil couchant
terrain de jeu à l'infini
et de l'autre côté : la mare paradis des oiseaux
BURKINA FASO,
La Mare d'Oursi
Le Sanctuaire Ornithologique de la Mare d'Oursi
Surface :
45 000 ha
Localisation :
Nord entre les latitudes 14° et 15°, et les longitudes 00° et O1°
Domaine biogeographique :
Sahélien
Topographie:
Géologie et sols :
Mare permanente à 290 m d'altitude dans un bassin entouré par
un paysage accidenté vers le sud et à l'ouest, et des penéplaines
dunaires vers le nord et l'est .
Roches précambiennes des granites syntectoniques et granites
alcalins post tectoniques sous dunaires quaternaires avec sols
ferrugineux tropicaux peu lessivés sur matériau sableux .
Végétation :
Steppes arborées et arbustives très dégradées de Acacia
senegal, Balanites aegyptiaca, Calotropis procera, Combretum
glutinosum, Commiphora africana, Dichrostachys cinerea,
Guiera senegalensis et Maerua crassifolia ; avec strate herbacée
à dominance Schoenefeldia gracilis, Aristida mutabilis,
Dactyloctenium aegytium, Aristida funiculata, Brachiaria
xantholeuca et Zornia glochidiata .
Faune ornithologique : Canard pilet, Busard des roseaux, Busard pale, Busard cendré,
Vanneau eperonné, Petit gravelot, Bécassine des marais, Barge
à queue noire, Chevalier arlequin, Chevalier stagnatile,
Chevalier aboyeur, Chevalier sylvain, Chevalier guignette,
Bécasseau minute, Combattant varié, Echasse blanche, Glaréole
à collier, Tourterelle de bois, Pipit à gorge rousse, Bergeronette
printanière, Bergeronette grise, Pie-griecho à tête rousse,
Traquet motteux, Rougequeue à front blanc, Phragmite des
joncs, Pouillot veloce, Heron cendré, Heron pourpre, Aigrette
garzette, Ibis falcinelle, Heron crabier, Percnoptere d'egypte,
Circaete Jean-le-blanc, Poule d'eau, Pelican blanc, Grande
aigrette, Heron gardeboeuf, Aigle ravisseur, Milan noir, Faucon
lanier, Grebe castagneux, Poule sultan, Cochevis huppe .
Le soleil est levé, la vie reprend, les animaux viennent s'abreuver, les oiseaux prennent leur envol, il est 6 heures du matin. Tout est calme, féérique.
EN ROUTE VERS ARIBINDA
Piste agréable, de l'animation, beaux paysages :
plantations pour arrêter la progression des dunes
Les touaregs, plus ou moins sédentarisés
La vie est belle tout nu, mais bien dure, plusieurs grands frères sont déjà morts, maladie, malnutrition, pourtant bien entouré par la famille
Les mamans sont souvent très jeunes, trop et le quotidien est très dur. Mais on prend toujours le temps de boire les trois verres de thé traditionnel
La corvée d'eau pour les gamins, un jeu, pourtant le trajet est long du campement au puits
Les rencontres
Arrivée à Aribinda
Gravures rupestres d'Aribinda
Un coin perdu. Nous avons discuté longuement avec un instituteur. Les choses ne sont pas faciles, classes surchargées, élèves complexes. Exemple, si un enfant peul est réprimandé, une fois cela va passer, deux fois, peut-être, mais il n'y a pas de troisième fois ; la famille déménage le campement et l'enfant ne revient pas à l'école.
Rencontre avec de vieux missionnaires pères blancs, 50 années dans le secteur, surprenant, ils croient à leur présence au milieu de populations indifférentes. Par contre nous avons eu droit a un vrai café, que c'était bon après un grignotage peu engageant dans la rue. Heureusement, où que l'on soit au Burkina on trouve de la bière faute d'eau potable.
La petite course pour aller voir les gravures vers les 15 heures a été un peu pénible dans une chaleur extrême, mais quand on veut voir, on y va. Curieux et intéressant à voir, même si les études qui ont pê être menées n'ont pas prouvé grand chose.
En route pour Djibo :
Sylvain chauffeur grand photographe et chauffeur émérite
Nuit à Djibo, ville très animée, bruyante et poussiéreuse.
Et au petit matin direction Ouahigouya, piste en cours de réfection avec de très nombreuses déviations. Mais nous voilà au paradis des légumes, gros marché pour rapporter aux amis des pommes de terre, des choux, des carottes, des oignons, des haricots verts, des petits pois, des fraises (nous sommes en février tout de même) ; puis excellent poulet à l'ail.
Enfin départ pour Koudougou ou nous arrivons en fin d'après midi. Périple magnifique dans d'excellentes conditions.